Une randonnée à couper le souffle au creux de la Terre du Milieu, notre coup de cœur de la Nouvelle Zélande. 6h du matin. Emmitouflés dans nos écharpes et au…
Rendez vous loin des foules, là haut dans la montagne d’Arthur’s Pass.
Dressées fièrement devant nous, immobiles et sages, les monts enneigés du Parc National d’Arthur’s Pass nous accueillent avec majesté.
Comme toutes les montagnes des Alpes du Sud de la Nouvelle Zélande, celles du Arthur’s Pass National Park regorgent de randonnées pour tous les goûts ! À la mi novembre, nous sommes dépendants des conditions météo et avec la neige fraîche qui vient de tomber nous préférons glaner quelques renseignements au visitor center du petit village d’Arthur’s Pass. Sous les conseils du ranger, nous partirons pour l’exploration de la Otira Valley et de Bealey Spur.
Arthur’s Pass National Park Hiking in the heart of the South Island!
Before walking up any track, we were lucky to see our very first keas right by the Viaduct Lookout. These curious and cheeky birds are endemic to New Zealand and a marvel to watch, but beware of their hooked beaks! Surrounded by snowy peaks, everywhere we looked was like a postcard. We went hiking in the pretty Otira Valley and the windy Bealey Spur, two beautiful tracks with mind blowing views! Have a look below :) The quiet Hawdon Shelter made a perfect spot for our camp!
En compagnie de 2 bons copains, nous décidons d’élire domicile pour les nuits à venir au Hawdon Shelter, un abri gratuit situé à l’orée d’une forêt, au bout d’une longue route de graviers. C’est avec une immense joie que nous y découvrons une superbe cheminée en pierre ! Ni une, ni deux c’est l’occasion de se réchauffer auprès d’un bon feu.
L’ANECDOTE ! Ce soir là au menu : curry de citrouille et pommes de terre braisées. Pendant que nous préparons ce festin, plusieurs voitures débarquent de nulle part et brisent notre solitude. Imaginez notre surprise lorsque nous découvrons ce beau monde sortir des fusils de leurs coffres ! Heu, oui bonsoir c’est pour quoi ? Nos peurs s’envolent vite, hommes et femmes s’équipent aussitôt de gros sacs à dos et partent à l’assaut de la forêt, nous laissant dans le doute quant à leurs intentions… À l’aube, nous nous réveillons entourés de dizaines de voitures. Tous ont l’air de partir à la chasse, comme ceux qui les ont précédés la veille. Nous sommes assez surpris et mal à l’aise, la chasse c’est pas vraiment notre truc… L’un des arrivants semble être suréquipé avec sa tenue camouflage, ses jumelles et ses grosses bottes. Curieux, nous lui demandons s’il y a un événement particulier pour qu’autant de monde se rassemble mais il nous répond qu’il est là pour observer les oiseaux ! Au moins, lui, il ne shootera les animaux qu’avec son appareil photo…
Rencontre avec le kéa, perroquet des montagnes
Au petit matin, avant d’entamer notre balade dans la vallée d’Otira, nous décidons d’aller en direction du col, jusqu’au Viaduct, pour observer la vue.
C’est ici que nous découvrons pour la première fois de nos yeux cet oiseau endémique peu farouche qu’est le kéa ! Connu pour être friand de caoutchouc, il s’en donne en effet à cœur joie autour des voitures stationnées sur le parking. Ses petits camarades sont tout aussi coquins et s’attaquent aux pneus, aux rétros, aux joints des fenêtres… Leurs becs crochus peuvent faire des dégâts ! Mais on se doute bien que leur régime habituel ne se constitue pas de plastique, les kéas se nourrissent de racines, feuilles, baies ou insectes et ne vivent qu’en altitude, souvent non loin des glaciers. Comme pour tous les animaux sauvages, il faut bien évidemment se retenir de les nourrir.
Leur curiosité suffit à nous approcher et cette proximité nous permet de les observer de très près ! Lorsqu’ils s’envolent, nous découvrons stupéfaits le plumage flamboyant caché sous leurs ailes. Leurs plumes oranges et jaunes viennent contraster avec le vert et le bleu qui les habillent.
Ces oiseaux sont de vraies œuvres d’art.
Nous serions bien restés la journée à les admirer mais ils en décident autrement et s’envolent en lançant des cris rauques, « kéééaaaaaa », qui résonnent dans la vallée, tels les hurlements préhistoriques des cacatoès en Australie.
Balade sur la neige fondue dans la Otira Valley
Le long d’une rivière déchaînée, nourrie d’une multitude de ruisseaux créés par la neige fondue, nous suivons le sentier sinueux qui se glisse dans la vallée. La végétation alpine est parsemée de lilies du Mount Cook, des petites fleurs blanches et jaunes. Le souffle coupé par la grandeur du paysage qui nous entoure, nous parvenons au ponton qui surplombe la rivière et continuons un peu plus loin, en quête de vie sauvage. Nous imaginons des traces dans la neige au loin mais rien en vue, nous sommes seuls au monde !
Randonnée à la lisière de la forêt de Bealey Spur
Voilà à peine dix minutes que nous marchons et nous suons déjà à mesure que le chemin grimpe dans la forêt moussue. Le vent fait grincer les branches, la verdure nous entoure. Puis la végétation devient plus sèche sur fond de terre rocheuse jusqu’à s’ouvrir sur les sommets alentours et les nombreux bras de rivières qui serpentent dans la Waimakariri River Valley. Notre ascension s’arrête à la hutte historique, encore utilisée par les randonneurs. Munie de 6 couchettes et d’une cheminée, la nuit doit y être agréable !
Tous ces paysages sont juste fabuleux !
C’est l’effet Nouvelle Zélande ça, peu importe où tu regardes, c’est fabuleux ;)
A jamais effectivement <3 Les paysages ressemblent un peu au Parc national du Mount Cook que nous avions vu et qui me manque terriblement. Il s'agit d'un des plus beaux endroits que nous avons vu jusqu'à aujourd'hui. Et les Kéa, ils sont vraiment très très drôles :)
Je te rejoins sur le Mount Cook, c’est un paysage de fou, c’était la première fois qu’on voyait des icebergs !!!! Et aussi des bribes d’aurores australes à travers les poses longues ! Très envie d’y retourner :)
C’est prévu? Vous allez faire un passage par la Nouvelle-Zélande aussi? Vous allez faire monter ma jalousie à un point de non retour :p
Héhé peut-être ! C’est possible qu’on retourne à Auckland quelques mois car Jérémie pourrait avoir un visa de travail assez facilement… Mais l’idée d’y passer l’hiver ne me dit pas tant que ça. Alors d’ici à ce qu’on redescende dans l’île Sud à nouveau, c’est encore un rêve ;) Cela dit, il n’y a pas que les montagnes qui nous rappellent, il y a aussi les orques… et ça c’est une autre histoire ^^
Vos photos sont vraiment magnifiques et quelle chance d’avoir vu des Kéas de si prés ! On partage votre lien sur notre blog sur notre article du Arthur’s Pass, ça pourra aider d’autres personnes qui auraient envie de faire les mêmes randos ;)
Hello vous 2 ! Merci beaucoup :)
Aucun kéa n’a pointé le bout de son nez quand vous étiez à Arthur’s Pass ? On n’a rien eu à faire de particulier pour les voir de près, ils étaient tout simplement sur les campings ou les parkings !
Avec plaisir pour le partage, n’hésitez pas à nous dire quand votre article sera en ligne !!!